En 2018 j'ai suivi pendant presque 2 mois, chaque jour, sur ta page Facebook ta belle aventure de Menton à Montmorillon. Au bout de quelques jours je me suis pris au jeu, c'est devenu un vrai plaisir de suivre chaque étape de cet impressionnant périple réalisé par quelqu'un que je connaissais. La performance sportive, l'impression de découvrir tous les jours des paysages nouveaux et un peu plus la belle France profonde. En me rappelant parfois mon aventure sur le GR20 en 2005 .
En terminant de lire la diagonale de la solitude, ce que j'ai fait, en une semaine le soir, à petites doses pour mieux l'apprécier et parfois en relisant plusieurs fois le même passage. En appréciant aussi chaque photo, j'ai un regard un peu différent de ton périple. Avec plus de recul déjà, j'ai un ressenti plus profond de cette belle aventure humaine. Je pense avoir compris un peu plus tes motivations, j'ai admiré aussi la précision de ta préparation matérielle et physique.Tu n'avais pas laissé grand chose au hasard ! Et puis ensuite chaque étape avec bien sûr ces paysages magnifiques mais aussi et surtout tes réflexions et tes analyses au gré des situations. Tes rencontres certes éphémères mais souvent tellement belles et riches. Sans oublier tes citations ou tes notes d'humour dans des situations parfois d'inconfort ! Oui, pour toutes ces raisons j'ai adoré ton livre et cette belle histoire. C'est avec beaucoup de sincérité que je te fais part de ces quelques réflexions, car comme tu le sais peut-être, je ne suis pas du genre à "cirer les pompes" pour faire plaisir. Gérard Lenoir.
1 Commentaire
Faire l'objet d'un article dans les actus littéraires d'Occitanie-Tribune est appréciable et valorisant. Constater que cet article a été vu près de 1500 fois en quelques heures, c'est une sacré promotion. Merci à Marika Daures pour ce coup de pouce formidable.
Les premières fois sont toujours marquantes. C'est bien connu. Cette première séance de dédicaces sur la place du Maréchal Leclerc à Montmorillon n'a pas échappé à la règle me concernant. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à partager quelques instants avec les nombreuses personnes qui sont venues chercher mon livre, ou parfois juste me demander une dédicace sur l'exemplaire dont elles disposaient déjà. Attention, je risque d'y prendre goût ! En tout état de cause, écrire un livre, fut-il modeste, et le partager avec des lecteurs constituent une aventure extraordinaire au même titre que le sujet même du livre.
Une tête de gondole pour Diagonale de l'Evasion à l'Espace Culturel du Leclerc de Montmorillon ! Mais c'est un traitement de faveur digne d'un best-seller. J'y serai présent le samedi 4 mai de 10h30 à 17h pour échanger et dédicacer mon livre.
La Nouvelle République et Centre Presse me font l'honneur (à nouveau) d'un article ce matin. Merci pour ce petit coup de pouce.
Dans votre livre, vous racontez comment vous avez traversé la France en cinquante jours, seul et à pied, de Menton jusqu’à Montmorillon.
Pourquoi cette marche et cet itinéraire ? Laurent Larbalette. « J’avais l’habitude de marcher en montagne mais seulement quelques jours pendant mes congés ; c’est la lecture d’un livre de l’écrivain et voyageur Sylvain Tesson (*) qui m’a déterminé à entreprendre cette grande marche, en suivant le même trajet que lui pour rester au plus près de la nature et traverser des espaces encore complètement préservés. » Y a-t-il des moments difficiles, mais aussi des moments heureux ? « Dès le premier jour, j’ai douté de ma capacité à réaliser ce projet, mais paradoxalement, tout en faisant souffrir, la marche rend heureux ; chaque sommet atteint était un grand moment de bonheur qui me mettait souvent les larmes aux yeux. La marche déconnecte du monde, isole mais protège à la fois, ramène à l’essentiel car partout on sent chez soi. Et puis, il y a eu aussi de grands moments de partage avec les personnes que j’ai pu croiser. » Pourquoi un livre ? « L’idée d’un livre n’est venue que progressivement. Les premiers jours, je postais en ligne un petit compte rendu de ma journée pour ma famille et mes amis. Mais très vite, tous réclamaient plus de détails. Je me suis pris au jeu et ai pris l’habitude, souvent le matin avant le départ, de noter mes émotions, mes ressentis, mes rencontres. Le livre reprend en très grande partie ces carnets de voyage écrits au jour le jour. » Et maintenant ? « J’aimerais au travers de ce livre partager mon expérience avec les lecteurs, mais surtout mon rêve est de repartir, si possible dès cet été. » Laurent Larbalette, « Diagonale de l’évasion », 10 € (poche), 27 € (album avec 134 photos). www.diagonaledelevasion.com. En vente chez Leclerc et à la Maison de la presse. (*) « Sur les chemins noirs », Editions Gallimard, 2016. www.lanouvellerepublique.fr/montmorillon/la-marche-isole-et-protege-a-la-fois Mon préféré, c'est l'album 17x17 cm, forcément. Les photos apportent des couleurs et du rythme au récit. Mais le prix (27 euros) est sans doute trop élevé pour ceux qui ne voudraient s'intéresser qu'à l'écrit. Voilà pourquoi, j'ai extrait toutes les photos et leur légende, pour créer une version poche 12x19 cm qui comporte 100 pages de moins avec un papier au grammage plus léger et, bien évidemment sans les photos. Celui-ci est déjà en vente à 10 euros. On le trouve sur la libraire BOOKS on DEMAND (c'est là que je recommande de l'acheter... juste parce que ma marge est un petit peu plus élevée), il est aussi disponible sur Cultura.fr, sur librairieDialogues.fr, sur UCulture.fr... pour commencer.
Il faudra attendre encore un peu pour la version album car j'ai souhaité passer par une nouvelle phase de validation de la mise en page définitive. Me voilà au pied d'une nouvelle montagne à escalader. Ecrire un livre est passionnant. Même si l'exercice ne relève pas de la littérature - il faut rester humble en la matière -, il requiert un effort, de la persévérance et un minimum d'ordonnancement à respecter. Un peu comme la marche, quoi ! Déjà, rassembler tous ses écrits en chemin (conjugués au présent), les associer et les compléter de ses souvenirs (conjugués au passé), les remettre dans le contexte (parler de la veille d'un jour passé, c'est facile, c'est du passé, mais parler du lendemain d'un jour passé, est-ce du futur ou encore du passé). Et voilà comment, selon l'instant où on se réécrit son passé, selon les émotions ressenties, selon l'intensité de l'instant vécu intérieurement, le voyage dans le passé à perdu son temps (entendez : le temps de la conjugaison).
"- Ah non ! m'a dit Béatrice, c'est trop confus pour le lecteur, tu ne peux pas passer du passé au présent au futur dans un même chapitre de cette façon." Voilà pourquoi j'ai décidé que mon récit sera au présent à partir du premier jour de mon départ à pied de Menton le 12 juin. Tout ce qui s'est passé avant, toute la préparation, est au passé. Ecrire un livre c'est comme escalader une montagne. Vous pensiez en marchant que la crête qui se découpait à l'horizon était le sommet. Eh non, passé cette ligne, il faut encore monter ! |
Laurent LarbaletteMarcher est une aventure. Ecrire un livre aussi. Et si ce blog s'intéressait aux deux... Pourquoi pas ? Archives
Avril 2019
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