J’y pense et j’y repense à ce chemin parcouru cet été.
J’ai encore en tête des kilomètres de sentiers que je refais par la pensée, dans le désordre,
avec cet irrésistible besoin de prolonger le voyage. Un rêve à poursuivre avant de me réveiller.
Souvent, j’ouvre l’album photo confectionné à mon retour, et je replonge.
On ne revient pas indemne d’une si longue marche. L’esprit s’est profondément transformé, bien plus que le corps qui, lui, s’est seulement adapté. Un peu de gras en moins, quelques muscles en plus, du souffle retrouvé, une meilleure endurance et l’impression d’être bien dans sa peau, c’est là une vision superficielle de l’affaire.
Marcher, c’est autre chose de plus profond, de plus intense.
Au premier abord, marcher aujourd’hui est une absurdité, une aberration.
Nous apprenons depuis notre naissance à aller le plus vite possible, à faire de plus en plus de tâches à la fois, boostés par la technologie et la toute-puissance du numérique.
Alors, marcher, quelle hérésie dans ce monde de vitesse !
Notre société, en perpétuel changement, nous impose de virer de bord de façon incessante pour satisfaire au besoin d’adaptations permanentes. Les repères conventionnels sont mis à mal, les structures traditionnelles s’effondrent. En politique, en économie, et jusqu’au sein de la famille, les valeurs changent au gré du vent. La morale se cherche un nouveau souffle. Et suivre la navigation chaotique de leaders en incapacité de recueillir l’adhésion sans les manipuler de ceux qui devraient les aider à assurer les transformations, relève d’un challenge bien difficile à relever pour nombre de personnes. Le brown-out guette chacun d’entre-nous. J’en ai fait les frais. J’en connais les conséquences. Ce ressenti qui en résulte : ne plus se sentir utile, ne plus percevoir à quoi sert ce que l’on fait, et cette réalité de ne plus être en phase avec ses propres convictions, ses valeurs vraies.
Se perdre irrémédiablement.
Se perdre… ou réagir.
Une solution m’était apparue. Elle était simple, accessible, pour peu que la porte du possible s’entrouvre un instant : c’était de me remettre en marche, dans tous les sens du terme !
Marcher, c’est redonner du sens à ses jours.
Marcher, c’est une thérapie qui lave votre cerveau, votre âme, de toutes les pensées négatives obsessionnelles sources d’anxiété, causes de dépression et des troubles générés par le stress.
Marcher, c’est se fixer des objectifs simples, élémentaires, qui ne requièrent rien d’autre que la mise en branle de ses deux jambes, le goût de l’effort et la persévérance.
Marcher, c’est redevenir libre ! C’est accorder de l’importance à l’essentiel, se libérer des artifices, oublier les masques et les faux-semblants, être soi, le percevoir, et entrer, par là-même, dans le bonheur.
Marcher, c’est se retrouver, enfin.
Ouvrir grand l’horizon et s’évader.
J’ai encore en tête des kilomètres de sentiers que je refais par la pensée, dans le désordre,
avec cet irrésistible besoin de prolonger le voyage. Un rêve à poursuivre avant de me réveiller.
Souvent, j’ouvre l’album photo confectionné à mon retour, et je replonge.
On ne revient pas indemne d’une si longue marche. L’esprit s’est profondément transformé, bien plus que le corps qui, lui, s’est seulement adapté. Un peu de gras en moins, quelques muscles en plus, du souffle retrouvé, une meilleure endurance et l’impression d’être bien dans sa peau, c’est là une vision superficielle de l’affaire.
Marcher, c’est autre chose de plus profond, de plus intense.
Au premier abord, marcher aujourd’hui est une absurdité, une aberration.
Nous apprenons depuis notre naissance à aller le plus vite possible, à faire de plus en plus de tâches à la fois, boostés par la technologie et la toute-puissance du numérique.
Alors, marcher, quelle hérésie dans ce monde de vitesse !
Notre société, en perpétuel changement, nous impose de virer de bord de façon incessante pour satisfaire au besoin d’adaptations permanentes. Les repères conventionnels sont mis à mal, les structures traditionnelles s’effondrent. En politique, en économie, et jusqu’au sein de la famille, les valeurs changent au gré du vent. La morale se cherche un nouveau souffle. Et suivre la navigation chaotique de leaders en incapacité de recueillir l’adhésion sans les manipuler de ceux qui devraient les aider à assurer les transformations, relève d’un challenge bien difficile à relever pour nombre de personnes. Le brown-out guette chacun d’entre-nous. J’en ai fait les frais. J’en connais les conséquences. Ce ressenti qui en résulte : ne plus se sentir utile, ne plus percevoir à quoi sert ce que l’on fait, et cette réalité de ne plus être en phase avec ses propres convictions, ses valeurs vraies.
Se perdre irrémédiablement.
Se perdre… ou réagir.
Une solution m’était apparue. Elle était simple, accessible, pour peu que la porte du possible s’entrouvre un instant : c’était de me remettre en marche, dans tous les sens du terme !
Marcher, c’est redonner du sens à ses jours.
Marcher, c’est une thérapie qui lave votre cerveau, votre âme, de toutes les pensées négatives obsessionnelles sources d’anxiété, causes de dépression et des troubles générés par le stress.
Marcher, c’est se fixer des objectifs simples, élémentaires, qui ne requièrent rien d’autre que la mise en branle de ses deux jambes, le goût de l’effort et la persévérance.
Marcher, c’est redevenir libre ! C’est accorder de l’importance à l’essentiel, se libérer des artifices, oublier les masques et les faux-semblants, être soi, le percevoir, et entrer, par là-même, dans le bonheur.
Marcher, c’est se retrouver, enfin.
Ouvrir grand l’horizon et s’évader.