Me voilà au pied d'une nouvelle montagne à escalader. Ecrire un livre est passionnant. Même si l'exercice ne relève pas de la littérature - il faut rester humble en la matière -, il requiert un effort, de la persévérance et un minimum d'ordonnancement à respecter. Un peu comme la marche, quoi ! Déjà, rassembler tous ses écrits en chemin (conjugués au présent), les associer et les compléter de ses souvenirs (conjugués au passé), les remettre dans le contexte (parler de la veille d'un jour passé, c'est facile, c'est du passé, mais parler du lendemain d'un jour passé, est-ce du futur ou encore du passé). Et voilà comment, selon l'instant où on se réécrit son passé, selon les émotions ressenties, selon l'intensité de l'instant vécu intérieurement, le voyage dans le passé à perdu son temps (entendez : le temps de la conjugaison).
"- Ah non ! m'a dit Béatrice, c'est trop confus pour le lecteur, tu ne peux pas passer du passé au présent au futur dans un même chapitre de cette façon." Voilà pourquoi j'ai décidé que mon récit sera au présent à partir du premier jour de mon départ à pied de Menton le 12 juin. Tout ce qui s'est passé avant, toute la préparation, est au passé. Ecrire un livre c'est comme escalader une montagne. Vous pensiez en marchant que la crête qui se découpait à l'horizon était le sommet. Eh non, passé cette ligne, il faut encore monter !
5 Commentaires
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Laurent LarbaletteMarcher est une aventure. Ecrire un livre aussi. Et si ce blog s'intéressait aux deux... Pourquoi pas ? Archives
Avril 2019
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